samedi 17 août 2013

Souriez, vous êtes filmé

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L’Égypte qui éclipse la Syrie qui cache le Liban qui masque la Palestine. Que pouvons-nous dire qui n'ait déjà été ressassé des milliards de fois, effacé, oublié, recommencé ?... Que pouvons-nous faire d'autre, sinon répéter jusqu'au radotage toute notre indignation, notre dégoût et notre désespoir devant la bêtise humaine, devant ces totems qui paralysent le moteur et conditionnent le cerveau au point de nous rendre esclaves d'une misère commune. 
Ne soyons pas trouble-fête, c'est l'été et toute peine mérite repos, si "coupable" nous sentions-nous devant le désastre qui s'étale jusqu'à perte de vue. On file, on défile, on se crame au soleil, on fait plouf dans les vagues, on rigole, on profite et c'est mérité. Et après ? Allez, ne déprimez pas ! Après, on verra... On rira (jaune) ou on fera carrément la gueule, la tête dans le guidon de la reprise qui n'a de reprise que la gueule défaite d'un lendemain de cuite. 
Vous revenez du bord de mer en un morceau, entier et unique, estimez-vous heureux de vous être tirés à si bon compte ! Tel n'est pas le cas pour certains baigneurs, un peu plus haut dans le nord. 
Connaissez-vous le pacu ? C'est un flottant, un poisson clandestin arrivé sur nos côtes sans autorisation, parent du piranha, qui a dérivé de l'Amazone où il gîtait pour se fixer (dans un premier temps) dans le détroit d'Oresund, en Suède, où un pêcheur à saisi dans ses filets un spécimen de 21 centimètres. Signes particuliers : une fois adulte, il peut mesurer jusqu'à 90 centimètres et peser 25 kilos. Bien que considéré par les spécialistes comme "pas dangereux" pour l'homme, se nourrissant de menu fretin et de noix, la bébête peut parfois, poussée par la faim, s'ébrouer et "s'attaquer aux testicules" de celui-ci, raison pour laquelle on le surnomme "le coupeur de balles"
Amis baigneurs, vous l'avez échappé belle !

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