mardi 3 septembre 2013

C'est la rentrée !

Erby - ruminances
Ce qui doit arriver finit par arriver, c'est la rentrée scolaire. Je vous plains, petits français. Tendres et déjà dans le dur. Je sens bien que dans votre esprit bouillonnant et pas encore façonné vous sentez au fond de vous-même que le plat qu'on vous prépare n'est pas celui qu'un esprit normal pourrait attendre de la vie. Vous voulez vivre, rire, apprendre sans avoir à sacrifier ce que la vie vous offre en venant au monde : le plaisir de la curiosité. Vous naissez humains, avec mille sensations prêtes à éclore comme fleurs au printemps, hélas, vous voici à l'école, la plus grande usine de désherbant jamais mise en place pour faire de vous non pas des êtres libres, des fleur qu'on admire et qu'on aime pour la beauté sauvage, mais des tiges qu'on plie et que l'on façonne pour qu'elles deviennent le bras armé d'une machine à broyer au service d'un pouvoir dont la seule mission consiste à perpétuer la seule religion qui compte à ses yeux : la soumission ! L'école c'est l'esclavage, le dégoût de soi, la mort par asphyxie de tout sentiment de liberté !  Elle est l'antichambre de l’encasernement, de la docilité et de la prosternation.
Amusez-vous à être libres. Tournez le dos à l'esclavage !


3 commentaires:

  1. Bonjour les gens. Le corps endolori, l'esprit en berne, Eurythmics vous aidera peut-être, sinon à surmonter du moins à soulager le sale goût qui colle au palais. Vous trouverez dans la colonne de droite, au RDC.

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  2. arf.....

    Je n'avais pas vu ce nouveau blog. Salut Rodo, le soleil est piqué sur l'azur et les têtes blondes renouent avec le goulag. Enfin presque : pour les Maternelles c'est jeudi.

    Bienvenue au Journal l'Univers, avec deux éditions, Univers Matin et Univers Soir, à ne pas confondre avec Univers Sale, le Major qui vend cher de la propagande sur l'écran blanc des salles obscures.

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    1. Salut Jean-Claude. Comme tu le vois, t'es dans ma casbah. Petit plaisir « mégalo » que je m'offre pour entreposer mes productions ruminantes. Il est entendu que je demeure en toute occasion le ruminant que j'ai toujours été. Mais ça, tu le sais. Merci de ta visite.

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